Homélie du 15ème dimanche ordinaire (10 juillet)
Abbé Jean Compazieu | 23 juin 2011Le semeur
Textes bibliques : Lire
En ce dimanche, les textes de la Bible nous annoncent une bonne nouvelle. Ils nous parlent de la puissance de la Parole de Dieu. “Ma parole qui sort de ma bouche ne me reviendra pas sans produire du résultat” (1ère lecture). “Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui a reçu la Parole et qui la comprend. Il produit du fruit à raison de 30, 60, 100 pour un.” (Evangile). Et saint Paul nous dit à sa manière que les croyants sont libérés par le Christ. Ils vivent une vie nouvelle grâce à l’Esprit qui habite en eux. Cela implique une nouvelle relation à Dieu.
Dans l’évangile, Jésus nous raconte la parabole du semeur. Voilà une histoire que nous connaissons bien car nous l’avons entendue souvent. Mais l’important c’est de chercher à bien comprendre ce que le Christ veut nous dire. Dans ce récit, il est beaucoup question de terrains, bons ou mauvais. Et d’emblée, nous nous interrogeons sur la qualité du terrain de nos vies. C’est sans doute important d’en prendre conscience ; mais nous ne devons pas rester centrés sur nous-mêmes. Cet évangile nous parle d’abord de Dieu. Il ne cesse de faire le premier pas pour venir à la rencontre de l’homme. Son amour passionné est comme le buisson ardent qui se manifeste à Moïse. Il nous invite à un regard nouveau sur lui et sur nos existences.
Le Semeur, c’est Jésus. Ce jour-là, il était sorti de la maison pour semer. Rendons-nous bien compte : Jésus est sorti de la Maison du Père. Il est tombé dans la terre pour y devenir semence. Lui-même a dit un jour : “Si le grain de blé tombé en terre s’y décompose, il porte beaucoup de fruits. En sa mort, le Christ est cette semence qui donne des fruits en abondance. Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous en sommes les bénéficiaires. Il nous faut apprendre à regarder Jésus comme semeur de vie divine. Il espère tout de l’homme. L’Evangile nous décrit la largesse et la générosité extraordinaire de ce semeur qui est Dieu.
Tous les terrains sont concernés. Cela veut dire que l’amour de Dieu veut atteindre toute l’humanité. Il ne craint pas le gaspillage de semence. Ce qu’il faut voir c’est d’abord la générosité absolue de Dieu et les chances offertes à toutes les terres. Quand on aime, on ne calcule pas ; on donne tout. Notre Dieu y a mis le prix en nous envoyant son Fils Jésus. Il est le semeur qui sème à tout vent. Il espère contre toute espérance et rien ne pourra l’arrêter.
Cette parole est pour nous aujourd’hui. L’évangile évoque quatre terrains différents. Ils correspondent à des attitudes différentes face à la Parole de Dieu. Ce terrain, bon ou mauvais, c’est chacun de nous. Jésus nous parle d’abord du grain qui est tombé au bord du chemin. Sur un sol pierreux, il ne peut germer. Ce terrain rocailleux, c’est l’homme au cœur dur. Il refuse la Parole de Dieu car elle ne l’intéresse pas. Le 2ème terrain c’est celui qui manque de profondeur. Le grain a germé mais il ne peut trouver l’humidité dont il a besoin pour se développer. Il finit par être brulé par le soleil. Cette situation correspond à ceux qui ont accueilli la Parole de Dieu avec joie ; mais un jour, tout s’arrête. Le troisième terrain c’est celui qui est rempli d’épines et de mauvaises herbes. Dans ce milieu, le grain ne peut germer normalement. Chacun de nous peut penser à tant de choses qui font qu’on oublie Dieu. Les soucis du monde et les séductions des richesses prennent le dessus. Ce sont là des pièges qui nous détournent de Dieu.
Puis nous avons la bonne terre. C’est celle où le grain peut prendre racine et se développer. Cette terre c’est l’homme qui est ouvert à la Parole de Dieu. Sur un son favorable, elle ne peut que produire du fruit. Ces fruits, c’est la générosité, le partage, l’accueil des autres, la joie. Jésus nous parle de grains qui produisent 30, 60, 100 pour un. A l’époque de Jésus, une telle récolte est impensable. Mais cette exagération est là pour mieux mettre en valeur la bonne nouvelle. Quand l’Esprit Saint est là, le résultat est extraordinaire. Il suffit de lire le livre des Actes des apôtres pour s’en rendre compte.
A la suite du Christ, nous sommes envoyés être des semeurs de la bonne nouvelle et pour proposer la foi aux hommes d’aujourd’hui. Etre missionnaire, c’est aller sur tous les terrains, vers les croyants mais aussi les non croyants et les mal croyants. Nous serons peut-être affrontés à l’hostilité ou à l’indifférence. Mais la grande priorité c’est d’être avec le Christ qui veut à tout prix rejoindre et sauver ceux qui sont loin. Rien ne doit nous empêcher de semer à profusion. Nous n’avons pas à nous préoccuper du temps qu’il faudra pour la croissance. Même si nous ne voyons pas les résultats immédiats, nous ne devons jamais renoncer. Rappelons-nous ce que dit le prophète : Rien ne peut empêcher la parole de Dieu de produire du fruit.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur. Toi qui nous choisis pour être les porteurs de ta parole, viens renouveler la foi de tes enfants. Aide-nous à ne jamais oublier que la semence la plus importante c’est celle de l’espérance. Amen.
D’après diverses sources
Prière universelle
” Ma Parole qui sort de ma bouche, ne reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission”. Pour que la Parole du Royaume porte son fruit, confions à Dieu les besoins de notre terre.
R/ Ô Seigneur, écoute et prends pitié.
Pour les hommes et les femmes qui travaillent en vue de nourrir notre terre. Afin que le Seigneur bénisse le fruit de leur travail et que toutes et tous mangent à leur faim, prons.
Pour ceux et celles qui nous gouvernent. Afin qu’ils aient à coeur que les richesses de notre monde soient équitablement réparties, prions.
Pour les femmes et les hommes qui sont confrontés à la souffrance au point de douter de Dieu. Afin que notre amour et notre soutien soient pour eux signes de la présence du Christ, prions.
Pour nous, croyants et croyantes qui sommes réunis dans la célébration de notre foi. Afin que la Parole de Dieu produise en nous ses fruits d’amour, de paix et de courage, prions.
Pour ceux et celles chez qui nous semons la Parole: nos familles, nos voisins, les gens qui croisent notre route. Afin que l’Esprit retourne la terre de leur coeur, prions.
Dieu notre père, tu nous demandes de continuer à semer ta Parole sans nous décourager. Augment notre foi, notre espérance et notre charité. Continue de féconder notre terre et d’y faire germer ton Évangile. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils, notre Seigneur. AMEN
Puissance de la Parole de Dieu: Témoignage
(Texte partagé par Roger GRUBER)
Partage Roger Gruber – Précédent – Suivant
«De même que la pluie et la neige descendent des cieux et n’y retournent sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer pour fournir la semence au semeur et le pain à manger, ainsi en est-il de la Parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission» (Isaïe 55, 10-11)
Voici le témoignage d’André Levet
André: «Dans ma prison, une lumière apparut»
André Levet a aujourd’hui 77 ans… Cet ancien gangster est né en 1932, dans une famille «athée» et ce n’est pas à la maison qu’il entendit parler de Dieu. La seconde guerre mondiale frappe la France et André a déjà perdu sa mère lorsque son père est déporté à Auschwitz. Il n’a pas dix ans! Recueilli dans une ferme des Pyrénées, il y a reçu «plus de coups de pieds au cul que de caresses», selon ses propres mots. Son père libéré en 1945 tente un remariage qu’André n’accepte pas. A 13 ans, il fuit… son enfer commence.
Je n’ai pas accepté ma nouvelle belle-mère et je me suis enfui à Marseille à l’âge de 13 ans, couchant dans les rues et déchargeant des camions.
A cette époque, la police m’arrêta et me mit en prison, aux Baumettes, en attendant de me rendre à ma famille. Au contact des autres prisonniers, je suis devenu un petit délinquant, apprenant toutes les ficelles du «métier». Une fois rendu à mes parents, je me suis à nouveau enfui, et j’ai commencé une carrière de délinquant. A 15 ans j’ai été arrêté pour une attaque à main armée, et mis en prison jusqu’à ma majorité. A 18 ans, on avait la possibilité de s’engager pour faire la guerre d’Indochine, ce que j’ai fait pour éviter la prison. J’ai été blessé et rapatrié en France.
Je me lance dans «les affaires»
Après cela, fort de mes expériences militaires et carcérales, je suis devenu le chef d’une bande de gangsters, spécialisée dans le braquage des banques.
Un jour, alors que j’étais venu à Laval pour une «affaire», j’ai aperçu un curé en robe, de l’autre côté de la route. Je suis allé vers lui et, n’en ayant jamais vu auparavant, je lui ai demandé s’il était un homme ou une femme. Il m’a répondu: «je suis un serviteur de Dieu». Dieu, c’est mon patron! Je lui ai dit: «ton Dieu, où il est? On ne le voit pas». Il a répliqué: «je vois que tu ne connais pas Dieu, mais si un jour tu as du temps, viens en discuter avec moi, 12 bis rue de Solférino». Je n’ai jamais oublié cette adresse.
Plusieurs mois après, alors que j’étais de passage à Laval pour une autre «affaire», je suis tombé par hasard dans cette rue. Je suis allé voir le curé, il était là et m’a dit: «je t’attendais». Ce curé est devenu mon ami, il me donnait des conseils, que je ne suivais pas, et chaque fois qu’il me parlait de Dieu, je lui disais: «laisse ton Dieu où il est». Quelque temps plus tard, je me trouvais à Rennes pour attaquer une banque. Là, l’affaire a mal tourné, mon copain a été tué et j’ai été arrêté. Je me suis évadé, j’ai gagné l’Amérique du sud où j’ai organisé un trafic de drogue…
3 fois évadé, 3 fois repris
Revenu en France, je suis arrêté de nouveau, pour m’évader encore. 3 fois évadé, 3 fois repris. Toutes mes affaires vont me valoir 120 ans de prison, s’il fallait tout cumuler. On me transfert à Clairvaux dans la prison des durs et avec des copains je vais tenter une évasion en creusant un tunnel, comme dans le film «la grande vadrouille». L’évasion a failli réussir, mais nous avons été repris. J’ai encore tenté une autre évasion, seul, en crochetant un gardien avec une arme. Là encore je me suis fait prendre. Ils ont décidé de m’envoyer à Château Thierry. Le directeur m’a reçu avec ces paroles: «ici, tu marches ou tu crèves!» J’ai répondu en lui balançant le bureau sur la tête. Ils m’ont mis dans une toute petite cellule avec un lit scellé. Mon curé ne m’a pas abandonné, il m’a envoyé une lettre par mois ou de temps en temps il me parlait de Dieu me disant qu’il était bon. Je lui ai répondu: «si ton Dieu est bon, pourquoi faut il qu’il y ait tant de guerres, de misère, pourquoi certains crèvent de faim alors que d’autres ont trop? Pourquoi certains ont plusieurs maisons alors que d’autres n’en ont pas?»
Le curé m’a répondu: «André, c’est toi le responsable». Quoi? Moi? Je voulais bien être responsable des braquages, mais pas de la misère du monde! Et puis un jour, le curé m’a envoyé un gros bouquin en me disant: «André, ce bouquin tu pourras le lire tout le temps, même après ta mort, en commençant par n’importe quelle page». Le gardien me l’a apporté en me disant: «c’est bien ce bouquin, tu devrais le lire, tu pourras même l’emporter au cachot». «Ca parle de quoi?» «Du bon Dieu», il me répond. «Quoi! C’est pas vrai! il m’a ramené son bon Dieu dans ma cellule!»
Mon curé m’écrivait tout le temps, en me suppliant de lire le livre. Je commence à lire la Bible.
Alors, pour lui faire plaisir, en 10 ans je l’ai ouvert 9 fois. J’ai commencé par lire les noces de Cana, où Jésus change l’eau en vin. J’ai tourné le robinet de mon lavabo en disant: «mec, fais couler du vin!» Ca n’a pas marché. Je l’ai écrit au curé en disant: «ton bouquin, ça ne marche pas». Mon curé m’a répondu: «André tu lis de travers, persévère». J’ai lu l’histoire de la Samaritaine, l’histoire de la résurrection de Lazare. Avec cette histoire j’ai été révolté, je ne pouvais pas la croire, et mon copain qui s’est fait descendre par les flics, il n’est pas ressuscité lui? Puis j’ai repris la lecture, longtemps après, et j’ai lu combien Jésus avait fait de bien aux gens et combien ils l’avaient maltraité, ils lui avaient craché dessus, ils l’avaient fouetté, injurié, puis cloué sur une croix. J’étais révolté je ne comprenais pas pourquoi on faisait autant de mal à quelqu’un qui faisait autant de bien.
Rendez vous à 2 heures du matin
J’abandonnais la lecture et je cherchais toujours à m’évader. J’attendais une arme et une lime, mais ces objets ont été interceptés. Il ne me restait plus aucun espoir, alors en désespoir de cause j’ai fait appel à Jésus. Je lui ai dit: si tu existes je te donne un rancart. Viens cette nuit à 2 heures du matin dans ma cellule et tu m’aideras à m’évader.
Je me suis endormi cette nuit là et d’un coup au milieu de la nuit j’ai été réveillé. Prêt à bondir, j’ai senti une présence dans ma cellule, mais je ne voyais personne. Puis j’ai entendu une voix claire et forte à l’intérieur de moi: “André, il est 2h du matin, on a rendez-vous.” J’appelais le gardien en criant: c’est toi qui m’appelle? Non me dit-il. “Quelle heure est-il”, demandais-je? “2 heures.” “2 heures combien?” “2 heures pile”, me répondit le gardien.
Puis la voix se fit entendre à nouveau: “Ne sois pas incrédule, je suis ton Dieu, le Dieu de tous les hommes.” Mais je ne te vois pas! répondis-je.
A ce moment là, vers les barreaux de la lucarne une lumière apparut. Et dans cette lumière, un homme avec les mains et les pieds percés et un trou au côté droit. Il me dit: “C’est aussi pour toi.” A ce moment là, les écailles de mes yeux, lourdes de 37 ans de péché, sont tombées et j’ai vu toute ma misère et toute ma méchanceté. Pour la première fois de ma vie, je fléchis, je courbe l’échine. Pour la première fois de ma vie, je tombe à genoux devant quelqu’un, et je pleure, parce que pour la première fois de ma vie, quelqu’un veut m’aimer.
Cinq heures durant, de deux heures du matin à l’ouverture des cellules à sept heures, je reste à genoux. il me faut refaire à l’envers la marche de tout le mal que j’ai commis, pour que ressorte de moi, comme d’un abcès trop mûr, tout le fardeau de chaînes, d’insultes, de coups, de poings tendus, de vols, toutes ces méchancetés, toute cette haine qui m’accablent, que je ne peux plus porter. Jésus, dans sa grande miséricorde, dans son grand amour est venu m’en libérer, moi, qui n’étais que boue. Et à genoux, là, dans ma cellule, la tête baissée, comme un petit écolier ne sachant pas sa leçon, j’ai compris que, pendant trente-sept années, j’avais été les clous des mains du Christ, les clous des pieds du Christ, que j’avais tous les jours de ma vie, pris la lance pour percer son côté.
Et demandant pardon, il me devenait impossible de lever les yeux vers Jésus, Jésus que désormais je connaissais.
A 7 heures les gardiens m’ont ouvert, ils m’ont vu à genoux et en pleurant, je leur dis: Je ne vous cracherais plus dessus, je ne frapperais plus personne, je ne volerais plus personne, car chaque fois que je le ferais c’est à Jésus que je le ferais. Les gardiens ont été surpris, ils ont cru dans un premier temps à une ruse de ma part. Puis rapidement, ils ont compris que j’avais totalement changé.
Plusieurs détenus ont été interpellés et ont pu eux aussi rencontrer ce Dieu merveilleux et changer de vie.
Je suis maintenant libéré, ma vie a totalement changé.
Depuis ma libération, bien des années ont passé. j’ai continué mon chemin de missionnaire avec Jésus, mon compagnon de route. Ensemble, nous parcourons des endroits miséreux. Je sème, je donne ce qu’un jour j’ai reçu gratuitement. Je veux le partager et le crier bien fort. Il est vivant. Comme un papillon je voyage de ville en ville pour parler de ce Dieu de miséricorde, de bonté et de liberté. Je témoigne avec force de ma rencontre, car Il est là, avec nous; Il est présent en nous; Il vit en nous. je suis un de ses tout petits serviteurs, ancien gangster repenti, qui a connu l’enfer de tous les grands pénitenciers du territoire français et des quartiers de haute sécurité sous le matricule 2835, jusqu’à ce que mon existence de détenu dangereux soit bouleversée par un rendez-vous fixé au Tout-Puissant. Alors ma vie a basculé; j’ai compris que l’homme a été créé pour la liberté. Et aujourd’hui, j’en témoigne.
(…) je rencontre bien souvent des gens qui me disent: “Comme tu as eu de la chance, tu as vu Jésus-Christ.” Oui, c’est sans doute une grande grâce que d’avoir eu ce rendez-vous avec Jésus dans ma cellule. mais ce n’est certainement pas un privilège. Ma réponse reste et restera toujours la même: l’histoire de Thomas. “Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu.”
Certaines personnes me demandent aussi si je n’ai pas été victime d’une hallucination ou d’un rêve. Je peux dire avec franchise que je suis sûr d’avoir été confronté avec mon Dieu. Si ces personnes avaient vu ma cellule éclatante de cette belle lumière, elles n’en douteraient pas. D’autre part, il ne faut pas oublier que, durant cette nuit, le loup est devenu agneau.
Cette rencontre avec mon Jésus qui m’a sauvé, m’a enseigné ceci: Dieu a l’éternité pour Lui. Il nous attend à tout instant de notre vie: aujourd’hui comme hier, Il est sauveur. la Bible nous dit que mille ans sont comme un jour. Et un jour viendra, un jour sans fin, comme l’aurore de l’éternel matin où le Seigneur prendra possession du temps et le transformera en éternité.
Comme tout mon cœur, tout mon être, toute mon âme aimeraient inventer un distillateur de haine afin d’en extraire un philtre d’amour. Le monde ne serait plus qu’amour fraternel, toutes les forces de la haine seraient force d’aimer. Et ce serait le règne de Dieu qui verrait enfin sa créature mettre en pratique le commandement de son Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ: “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.” (Jean 15, 12)
Honneur, louange et gloire te soient donnés d’éternité en éternité. Amen.
Puisse cette histoire vous inspirer dans votre démarche spirituelle et quelle vous donne le courage de travailler cœur à cœur avec Jésus.
Que Dieu vous bénisse tous! André Levet
André Levet après sa libération
Qui sait ou il vit
Il ne dit pas tout il ne parle pas de ces enfants